The Complete Louis Armstrong

CD 1
:
Louis Armstrong and his Orchestra
(Fleischmann’s Yeast Radio Show - 04 &
06/1937) • 1. Theme & I’ve got a Heart
full of Rhythm 2’55 • 2. You, rascal you
3’12 • 3. On the sunny side of the street
3’30 • 4. After you’ve gone
2’40 • 5. Rhythm jam 2’47 • 6.
That’s what I like 3’16 • 7.
Memories of you 3’05 • 8. Chinatown, my
Chinatown 2’43 • 9. Ida 2’02 •
10. Darling Nelly Gray (w. The Mills Brothers)
2’54 • 11. The love bug will bite you
2’16 • 12. Lazy river 3’13 •
13. Washington and lee swing 2’48 • 14. I
got rhythm 3’03 • 15. I know that you know
3’02 • 16. Rockin’ chair 3’24
17. Sugar foot stomp 2’36 • 18. Bugle
blues 2’44 • 19. Hustlin’ and
bustlin’ for baby 3’07 • 20. Shoe
shine boy 3’06 • 21. Will you do a stomp?
2’22 & finale (sleepy time down south)
1’30.
CD
2
:
Louis Armstrong & the Mills Brothers •
1. In the shade of the old apple tree (tk.a)
2’17 • 2. In the shade of the old apple
tree (tk.b) 2’15 • 3. The old folks at
home (Swanee river) 2’21 • Louis Armstrong
and Martha Raye & Orchestra (film “artists
and models” - 05/1937) • 4. Public melody
number one 6’45 • Louis Armstrong and his
Orchestra • 5. Public melody number one
3’09 • 6. Yours and mine 2’41 •
7. Red cap 3’07 • 8. She’s the
daughter of a planter from Havana 3’16 •
9. Alexander’s ragtime band 2’33 •
10. Cuban Pete 3’05 • 11. I’ve got a
heart full of rhythm 3’07 • 12. Sun
showers 2’41 • Louis Armstrong & Brass
Band (films “Every day’s a Holiday”
- 10/1937) • 13. Jubilee 2’09 • Louis
Armstrong and his Orchestra • 14. Once in a
while 3’06 • 15. On the sunny side of the
street 2’56 • Louis Armstrong and his
Orchestra • 16. Satchel mouth swing 2’33
• 17. Jubilee 2’34 • 18.
Struttin’ with some barbecue 2’56 •
19. The trumpet player’s lament 2’52
• 20. I double dare you 2’56 • 21.
True confession 3’04.
CD
3
:
Louis Armstrong and his Orchestra • 1. Let
that be a lesson to you 2’32 • 2. Sweet a
song 3’03 • Louis Armstrong and his
Orchestra • 3. So little time (and so much to
do) 2’41 • 4. Mexican swing 2’37
• 5. As long as you live… 2’13
• 6. When the Saints go marchin’ in
2’41 • 7. On the sentimental side
2’25 • 8. It’s wonderful 2’34
• 9. Something tells me 2’30 • 10.
Love walked in 2’28 • Louis Armstrong with
the Mills Brothers • 11. The flat foot floogie
2’57 • 12. The song is ended 3’08
• 13. My walking stick 2’40 • Louis
Armstrong with the Decca mixed chorus • 14.
Shadrack 2’28 • 15. Going to shout all
over god’s heaven 2’47 • 16. Nobody
knows the trouble I’ve seen 3’10 •
17. Jonah and the whale 2’46 • Louis
Armstrong and his Orchestra • 18. Naturally
2’46 • 19. I’ve got a pocketful of
dreams 2’52 • 20. I can’t give you
anything but love 2’53 • 21. Ain’t
misbehavin’ 2’55 • Louis Armstrong
monologues/speeches • 22. Elder Eatmore’s
sermon on throwing stones 4’15 • 23. Elder
Eatmore’s sermon on generosity
4’20.
Le premier CD de ce huitième coffret Frémeaux
satisfera tous ceux qui n’ont pu se procurer
les enregistrements du Fleischmann’s Yeast
Show, publiés pour la première fois en 2008 sur Jazz
Society (chronique dans Jazz Classique n°52,
septembre 2008). Sachez toutefois que, pour avoir la
totalité du Jazz Society, il faut aussi se procurer
le volume 7, sinon il vous manquera trois titres.
Parmi les éditions posthumes d’enregistrements
de Louis Armstrong, celle-ci occupe une place de
choix pour diverses raisons : la forme
exceptionnelle du trompettiste, la présence de huit
morceaux qu’il interprète ici pour la première
et dernière fois, la mise en valeur du formidable
orchestre de Luis Russell, et notamment de son
batteur, Paul Barbarin, bien servi par la prise de
son, les arrangements de Chappie Willet…
La suite contient un nombre impressionnant de
chefs-d’œuvre du catalogue Decca.
C’est le Louis Armstrong de la maturité, au jeu
posé, sobre, à la sonorité pleine et puissante, dans
toute sa splendeur. L’improvisation est moins
exubérante que précédemment mais l’inspiration
mélodique est toujours aussi vive. Je ne comprends
rien aux réserves de Daniel Nevers dans le texte du
livret : « Louis
Armstrong n’a rien perdu de son éclat même si,
parfois, le soleil tend à se voiler…
C’est justement ce qui arrive lors des sessions
du 13 et 18 mai 1938, à New York cette fois. Le
matériau (So Little Time, As Long As You Live)
n’est guère
passionnant […] »
Non, franchement, ni la trompette du chef, ni le
“matériau“ ne me paraissent porter les
stigmates d’un déclin.
Le coffret se termine avec les deux sermons, Elder
Eatmore’s Sermon… Comme il s’agit
de textes humoristiques parlés (écrits, d'après
Irakli, par un certain Alex Rogers), vous serez
peut-être intéressé de savoir que ces deux textes ont
été publiés dans le bulletin du HCF, numéros 239 et
242, en 1974, avec une traduction tarabiscotée de
Madeleine Gautier. Nevers, qui n’a pas lu ces
bulletins (il avoue que le sens des paroles
prononcées par Armstrong lui échappe) et ne sait pas
trop quoi dire à propos de ces sermons, se contente
de recopier les lignes que leur a consacré Hugues
Panassié dans son Louis Armstrong. Panassié, pourtant
fort décrié par le compilateur, est parfois bien
pratique.
Guy Chauvier